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Voilà un ouvrage majeur, qui réinterroge et renouvelle les approches socio-historiques sur « la guerre d’Algérie ». Neil MacMaster, historien britannique, livre ici une remarquable recherche historique, à la fois novatrice par sa perspective d’approche, originale par les faits et les données qu’elle met à jour, emblématique par le choix de l’espace local pris en compte, stimulante par la thèse centrale qui vise à explorer méticuleusement les profondes continuités de l’histoire algérienne, afin de comprendre les séquences historiques passées, qui permettent d’éclairer le présent. À partir de faits, d’événements, d’engagements d’acteurs, rigoureusement documentés, il donne sens aux logiques en œuvre et à l’évolution générale du conflit, en en explicitant les causes et les raisons à travers une analyse sur plusieurs échelles. Il y a dans cet ouvrage, au-delà de l’approche historique, une approche socio-anthropologique extrêmement fine de la paysannerie algérienne, de son évolution, de ses transformations et de son basculement dans la contestation anticoloniale.
Dans Guerre dans les Djebels, l’auteur rompt avec les travaux qui ont abordé ces événements par le haut de manière macro-historique, à travers une histoire du nationalisme et du FLN « du point de vue des grands acteurs et du rôle des intelligentsias », négligeant « les gens ordinaires », les « subalternes ». Il s’attache à voir ce qui se passe du côté du monde paysan du point de vue des influences du nationalisme en société rurale, dans l’Algérie profonde.(extrait préface Aïssa Kadri)
Voilà un ouvrage majeur, qui réinterroge et renouvelle les approches socio-historiques sur « la guerre d’Algérie ». Neil MacMaster, historien britannique, livre ici une remarquable recherche historique, à la fois novatrice par sa perspective d’approche, originale par les faits et les données qu’elle met à jour, emblématique par le choix de l’espace local pris en compte, stimulante par la thèse centrale qui vise à explorer méticuleusement les profondes continuités de l’histoire algérienne, afin de comprendre les séquences historiques passées, qui permettent d’éclairer le présent. À partir de faits, d’événements, d’engagements d’acteurs, rigoureusement documentés, il donne sens aux logiques en œuvre et à l’évolution générale du conflit, en en explicitant les causes et les raisons à travers une analyse sur plusieurs échelles. Il y a dans cet ouvrage, au-delà de l’approche historique, une approche socio-anthropologique extrêmement fine de la paysannerie algérienne, de son évolution, de ses transformations et de son basculement dans la contestation anticoloniale.
Dans Guerre dans les Djebels, l’auteur rompt avec les travaux qui ont abordé ces événements par le haut de manière macro-historique, à travers une histoire du nationalisme et du FLN « du point de vue des grands acteurs et du rôle des intelligentsias », négligeant « les gens ordinaires », les « subalternes ». Il s’attache à voir ce qui se passe du côté du monde paysan du point de vue des influences du nationalisme en société rurale, dans l’Algérie profonde.(extrait préface Aïssa Kadri)
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